Parlons un peu politique, en cette période de campagne électorale... ou pas.

"On va nettoyer au Kärcher la cité", ça vous rappelle quelque chose, non ? Eh bien, je propose que l'on envoie notre cher ex-président finir ses jours en Thaïlande, il serait heureux. En effet, ici, on ne nettoie pas ses toilettes à l'aide d'une brosse, d'une éponge ou d'une balayette, non... On utilise un moyen plus radical : le mini-Kärcher.

Chaque WC est équipé de ce petit robinet d'eau sous pression, et il suffit - joie de la ménagère (et du "ménager") - d'appuyer sur la gâchette pour instantanément pulvériser toute trace indésirable jusque-là agrippée à l'émail. N'est-ce pas merveilleux ? Il faudra que je vérifie en France si on a ça au télé-achat.

Plus sérieusement, passé l'émerveillement premier que l'on ne manque pas de ressentir face à tant de technologie, je me pose une question écologique ; sachant que, lorsque l'on passe la balayette, on a tendance à tirer une nouvelle fois la chasse d'eau, dépense-t-on plus ou moins de cette précieuse ressource que si l'on utilise le Kärcher ? Vous me direz que la question est biaisée, qu'il vaudrait mieux ne pas tirer à nouveau la chasse, ou qu'on devrait tous passer aux toilettes sèches, soit. Mais tout le monde n'a pas forcément envie de ces solutions, imparfaites quand même.

Installer ce robinet permettrait peut-être d'économiser un peu d'eau dès maintenant, sans compter qu'il peut se substituer à la chasse d'eau traditionnelle pour une "petite commission", permettant d'utiliser moins encore que les trois litres habituels. Enfin, je vois là un côté pratique pour rincer les endroits difficiles d'accès dans lesquels le bec de notre éminent Canard a déposé ses agents bactéricides. Bref, comme l'illustre Nicolas avant moi, je suis séduit par le Kärcher. Et comme lui, je traite des vrais problèmes des Français.